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22 août 2008

carnet de voyage

Avec dans le rôle de Gael : Delphine, dans le rôle de Garcia : Feres et dans celui de Bernal : moi-même.

 

J'organiserai des oscars au cours d'une prochaine session.

Connaissez vous "where the hell is matt??"...Allez voir sur youtube

 

Nous voici donc têtes hautes et vaillantes partis avec une voiture et nos sacs pour déguster la Tunisie. Nous sommes dimanche 3 août et l'autoroute vers Gênes est empêtré de chauffards italiens.

Les fenêtres ouvertes, l'air dans les cheveux...enfin la clim plutôt, sur l'autoroute c'est mieux quand même, moins dangereux.

Première petite frayeur. Avec Feres, nous allons au coin superette du port pour lui trouver des clopes et puis surtout de l'huile parce que la voiture nous a tilté dessus avec hargne pendant tout le début de trajet. Message : « niveau d'huile trop bas »...

Présage  pour les connaisseurs et autres pythies, de ce qui va figurer une longue série de blagues (plus ou moins reussies faut avouer (hihi!!!)) sur mon nom de famille. Oui, oui,  l'huile c'est gras et non le gras ça part pas!!! (clin d'oeil à vous « évidemment » (double clin d'oeil!)).

Et puis nous avons été bloqué plus longtemps que raisonnable dans les méandres du port parce qu'une douanière italienne n'a pas voulu nous laisser passer par le chemin de l'aller. Delphine est seule dans la voiture avec nos passeports et billets.....aaaaaaaaaaaaaaah va-t-on partir? Des escaliers vite,  on s'engouffre dans cette échappée car il nous semble et à juste titre que les files de voitures s'avancent vers le Vénizélios (notre bateau!).Au bout un policier entouré de bières nous laisse passer d'un geste maussade mais magnanime.

Et là , le commencement de ce qui nous poissera pendant tout le reste du voyage. Les queues n'avancent pas et puis , nous, on est à chaque fois dans la plus lente...PFFFFFFF!

 

Imaginez le port : les gens attendent en famille pour la plupart, sous la chaleur cagnardeuses du mois d'août naissant. Les flics plus ou moins consciencieux essaient de répartir les gens et leurs véhicules. Certains sont chargés sur leur toit de deux fois la hauteur des voitures, d'autres écoutent la musique à fond. Il faut faire une autre queue pour s'enregistrer à la douane et en tant que passager.

Il y règne une mollesse mélée d'agacement qui flotte sur le port.

J'ai Moby Dick dans mon sac mais les odeurs d'écume et de voyage sont encore trop pusillanimes pour que je vive le parallèle de ma lecture..hihi!

 

Enfin à l'abordage de ce grand navire....Sur les pontons, les fesses arrêtées sur des chaises en plastique, après être parvenus à laisser la voiture et à s'installer un campement de couchage, nous voyons la côte européenne s'éloigner avec quasi trois heures de retard sur l'horaire prévu.

 

Dans le bateau, il y a les mêmes familles qui se sont installées un peu partout entre les étages, dans des coins comme nous. Sacs de couchages et ressacs maritimes....c'est marrant que ça tangue, on ne parvient pas tout droit jusqu'au bar.
Il y a aussi un resto, et d'autres cafés, une salle disco avec un groupe mais personne qui danse. Musique instrumentale. On parle avec la fédé.

La nuit. Puis le matin. Retour sur les pontons. Je me lève et vais au café en face de la piscine (pour enfants) du ponton supérieur. « love baot exciting and new, come on board, we're expecting you.... », on ne peut pas ne pas y penser. Déjà, là le serveur ne me traite pas comme les autres quelques rares personnes, des hommes, qui sont debout à 7h30. Le serveur vient me servir à la table et la nettoie devant moi...je suis déjà devenue au yeux du monde, une touriste occidentale.

Deux cafés allongés (les derniers vrais avant une quinzaine de jours....) plus tard, je croise mon acolyte féminin avec les revues de filles dans son sac...et la bonne idée de prendre des transats...bon c'était une longue journée de soleil,  de déplacements pour y rester, de sandwiches au thon, de café, et de conversations totally vacances....Si! on a vu des bans de dauphins, deux fois!!!! trop fort!!!

Mais un peu plus de vingt-quatre heures de traversée c'est long et petit pétage de plomb à tourner en rond tels des poissons rouge....et si c'est pas  un comble sur la Méditerranée!!!

 

Et  là, voilà, il a fallu débarquer, les presque pénultièmes, avec les klaxons lassés de la durée à rallonge des passages en douane. On est sorti du port de La Goulette au bout de deux heures. Et on a roulé jusqu'à El Haouaria, où les parents de Fé nous attendaient. Enfin quand je dis « on » c'est surtout eux car moi j'ai pas mal dormi à l'arrière, et quand je dis nous attendaient je devrais dire résistaient au sommeil. Car nous sommes arrivés chez eux environ vers cinq du mat'....sur la route nous avons croisé des tas de villes, petites, mais où les familles sortaient ensemble, traînaient dans les rues à  trois heures.... premières impressions du pays embuées. Sauf le ciel d'étoiles...c'est magnifique, surtout que depuis toujours j'aime laisser ma tête dodeliner sur la lunette arrière et regarder le ciel , là j'étais servie....

Vous vous souvenez de ce film avec Elo Bouchez et Melvil Poupaud, « le ciel est à nous », si je me rappelle bien. Sans grand intérêt sinon la scène en Tunisie de la nuit des étoiles filantes....clair (safia) et impressionnant le ciel.De bon augure.

 

La maison des parents de Fe est super. Et leur accueil tout autant. Neijia, nous a concocté des plats (lharbi, asban, pain tabouna, salade méchouaia, frites , frites, frites, on a mangé trois tonnes de frites!!!, felfels frits, cosksi, et de la delha à profusion, ainsi que quelques karmouses, etc etc etc....) (et oui j'me la pète!!!) défiant le palais....malheureusement j'ai raté mon défi, je n'ai pas pu apprendre le couscous.

On dort en haut (fog), chacun sa chambre....j'ai des draps bleus avec des éléphants en motif, et le lit d'enfant est juste pour mon mètre soixante et des poussières. Il fait une chaleur d'enfer mais à laquelle je me suis finalement bien habituée.

Même le maudit coq crétin qui s'égosille n'importe quand mais surtout en pleine nuit ne me réveillait plus. Ni le muezzin (= celui qui fait l'appel)....Ni la musique des mariages qui n'en finit pas avant le petit matin.....le sommeil du juste.

 

La famille de Feres est souriante, chaleureuse et si mes adjectifs paraissent clichés, ils sont pourtant impartiaux et puis suffisants car il faut bien que j'en garde un peu pour moi.....alors le global pour conserver le mystère.

 

Avec Del, on a appris quelque vocabulaire, que nous avons fièrement tenté d'utiliser à diverses occasions. Pour commander des sandwiches à Sousse, et pour s'amuser à faire une scénette...

Retransmission :

Acte I, scène 1 « la médina »

 

D&V – Salem!! Jouje (montrant du doigt ce qu'on espérait manger). Warrad daboussa mé.(bon là on est trop fières)....

le vendeur – (sourire) Mais vous êtes françaises???

D&V font un signe d'approbation

Le vendeur – Ben pourquoi vous parlez pas français????? (grand sourire gentil...)

 

Acte II, scène 1 « dialogue répété »

 

V- Delphine!

D – éï!

V- atchéna!! attini mé!!!

D sert de l'eau dans le super verre commun à V.

V- choukrane!

D- fledzel!

V boit l'eau.

D- saha!

V- yatik saha

 

bon là aussi trop fières!!!

 

 

Puis on est partis, on a tenté de voyager....Malheureusement nos belles entreprises ont été contrecarrées par de fâcheux problèmes de billets retour (en gros on a failli faillir de pas pouvoir rentrer..) qui nous ont coûté temps, calme, temps, essence, trajets, projets. Notre sésame, notre secours un nom : Walid Sbouahi

On en a fait des choses rassurez-vous.

Dormi à Tunis, sur une terrasse toute à nous , avec notre coquette et douillette chambre pour une poignée de dinars.

C'est trop grand, trop de gens pour moi au bout de trois jours. Trop de voitures qui roulent sans précaution et de bruit. Mais une super médina. De là la plage de Gammarth, de la Marsa, les jus de fraises frais D-E-L-I-C-I-E-U-X, des coca light sans glaçon, un peu des fous rires,Sidi bou Saïd, un peu la Eze village de Tunisie.Et Carthage qui m'a déçue en comparaison de ce que j'y imaginais de grandeur et de mythe!!!!!!

J'ai oublié un épisode à vous rendre jaloux, la crique à Kelibia...escapade en pneumatique, mer calme, translucide et que pour nous!!!! puis la plage à Kelibia....magnifique.(et non je n'ai pas de photo!! hihi cf les commentaires de rotonton!!).

 

On a visité la magnifique Bizerte. Le port entre dans la ville donc les maisons sont attenantes a l'eau. Un peu comme Sète. C'est là qu'on a sans doute le mieux mangé (pendant notre excursion hors el Haouaria) : les meilleures merguez de ma vie, et le cosksi del haoute tant espéré et certes sans pareil de Delphine. J'ai goûté un café turc à la fleur d'oranger.....d'abord étrange et puis, hum pas si mal.

On a vu Sousse, on s'y est ennuyé....on a voulu y boire une bière pour ficher de coups de pieds à cette morosité dûe en grande part à la ville, aux vendeurs qui te cernent, te happent, à la fatigue et à la non-génialité de la ville. Le café « qui sert de l'alcool » est fermé, on reste, plantés devant sur une marche avec une bouteille d'eau. Il fait nuit, les autochtones se baladent dans la rue. L'air est doux et en fait, tous les trois on rigole bien....Au moment de rentrer, les portes de certaines rues ont été fermées.....nous sommes perdus....c'est un peu magique parce que c'est un peu inquiétant et puis surtout parce que complètement le jekyll de ce qui grouille dans la journée : Le silence, de l'espace pour marcher, les échoppes closes, seulement des gens qui vivent là.

Un monsieur nous ramène à notre hôtel à cinq mètres et que l'on croyait beaucoup plus lointain voire en vérité on savait pas trop où!!!!

d'ailleurs on s'est fait alpagués par un gars à Tunis qui nous a fait visiter un palais magnifique. Les torsades et dessins arabesques, les constructions...les cours intérieures... ahlalala.

Et dernière étape : Mahdia. Une mer splendide, un gigantesque cimetière situé au bout du bourg sur le cap, des ruelles blanches, portes et tables extérieures majoritairement bleus ou violette ou vertes. C'est une ville où l'on construit beaucoup. Qui semble investie par les portefeuilles.

Retour à El Haouaria. C'est bientôt la fin. On profite des derniers moments....on se lève tôt, et galérons sur notre bateau de retour...plus en retard que celui de l'aller, en plus ils nous ont séparé pour monter, en plus il faisait moche donc on a du rester la plupart du temps à l'intérieur (on a trouvé le temps de faire tout l'alphabet au pti bac, c'est  pour dire), en plus un peu ras le bol des sandwiches thon/tomates/mayo, en plus cette fois on a vraiment été les derniers des derniers à sortir notre voiture.....Et on est arrivés rebelote à cinq du mat'....phénomène notable pendant la traversée, nombre d'enfants se sont perdus et nombre de parents on été interpellé par cette voix mélodieuse du micro.choukrane.

Chez la fédé, une tisane une clope et un enthousiasme inattendu devant la victoire en direct de Oussama Mellouli en natation....enfin moins Fe que nous deux qui essayions de lui faire voir en ça une sorte de signe positif.....

 

Il pleut ce matin à Orléans....c'est vraiment la rentrée quoi....

C'était long là tout à écrire et encore c'est pas tout.

 

Il y a eu aussi mes balades à Nice qui ont continué... j'ai toujours aimé marcher je crois. Seule. Surtout depuis Toulouse. Et j'ai redécouvert des trucs qui n'étaient que des souvenirs...Parfois a mon désarroi....le canal de Rimiez c'est pas intéressant!!!

 

SI quelqu'un veut m'expliquer les courses cyclistes en vélodrome.....Qu'est ce que ça me fait marrer!

Surtout les duels où ils se narguent en équilibre sur leur selle sans rouler. C'est bien un sport pour les British (sorry Adam c'est surtout pour la blague!!).
J'ai un nouveau héros : Kitajima, il est aussi beau et fort et brillant que la plage tunisienne!!!!!

Je cherche à ignorer Usain Bolt , pour conserver encore un peu de temps Michael Johnson intact.

 

Et en parlant de héros, j'ai vu et oui, j'ai vu Batman.

Un peu déçue, je me suis gelée les pieds par ailleurs. Mais je veux le revoir en VO, pour me faire une meilleure idée. Mais Christian Bale est le visage qu'il faut à mon super héros préféré. Il a ce truc fermé et implacable (ptet la mâchoire qui fait ça) nécessaire.

 

Bon cette fois je vous laisse.
Surtout prenez soin de vous et ne lâchez rien!!!!!!!!!!!!!!!

Besslama!

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Commentaires
C
Ah ben tiens, ça me donne envie d'aller en Tunisie !
R
Superbe ton récit (non je ne me moque pas ,c'est sincére)!!!! enfin heureusement que se n'était pas un voyage de 5 semaines en Australie!! mais tout va bien car le style est bon et le récit est cool et je suis sur qu'il colle à la réalité. le plus super dans tout cà (tu voudras bien le reconnaitre)c'est quand même "les photos"!(mon obsession) surtout la plage et la crique de Kelibia ou l'on voit cette mer calme et translucide! Quel souvenir merveilleux cette photo!! Bon !! allez salut et ne lâchons rien,bises :::!!
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