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18 mars 2009

ne me secouez pas, je suis rempli de larmes (henri calet)

j'ecris comme on fait quelque chose d'inconsidéré d'irréfléchi, de stupide si l'on veut, quelque chose qui vient sans nul doute du fait que j'ai trop lu...
cent fois tous ces débuts qui me tournent dans la tête.. je ne sais pas pourquoi les écrivains écrivent , je ne sais pas pourquoi j'ai tant lu,  à en détester parfois aujourd'hui ces mots et leur façon d'être qui me poursuivent...je ne crois pas qu'il faille être un écrivain pour devoir écrire...j'ai retourné dans tous les sens cette nécessité :  savoir dire sans se raconter soi.. et puis après tout! j'ai un blog et si j'y mets des mots.
ce n'est pas pour moi mais ce n'est pas pour faire plaisir aux autres. c'est beaucoup pour evacuer cette papardelle de formulations qui me tiraille.
j'ai tous ces debuts donc qui me tournent dans la tête. et aucun autant que chaque ne seront jamais qu'un résumé de ce qui arrive. et le reste ? faut il? comment faut il le dire? ou ? a quel moment?
j'ai du temps ce soir.. et le bruit de la rue qui bruissonne jusqu'à moi.


" il arrive qu'on n' arrive pas.
... des désirs , des envies se mettaient dans la gorge , en boule , des chagrins roulaient sourdement...ra-fla-fla.., la peau des tempes battait, l'on entendait tous les tambours de la déroute.
rictus désabusés, soupirs, grincements de dents déchaussés por la commodité du récit. Plus c'est infect et plus c'est beau. Quand il en a fini, vous décrivez alors la vôtre. c'est une habitude, comme celle de trinquer.
le jeune homme se maintenait au bord du sommeil, au chaud. il y serait demeuré dans la mélasse jusqu'au cou, allongé jusqu"à plus soif d'oubli.
les traits exprimaient la fatigue de ceux quis se marchent , la vie durant , sur la figure.
cependant la vie , elle, ne s'arrête pas, quoiqu'il semble. et au fond, sous le front bas, ça grouille, ça cuit à gros bouillons. La tempête dans un verre d'eau? ça dévore, on s'y noit."

ou bien je résume tout en prenant une grande inspiration et en disant que les cloches sonnent sans raison et nous aussi.

en dehors du fait que l'exercice d'écrire est toujours narcissique, en dehors de ce fait la, ce soir alors que j'ai de ce fameux temps ma détermination décline. Pour quoi faire , cette priere qui évite que tout ne parte en désordre au vent ou sur un cahier qui me restera intime?(clin d'oeil à steck) pour quoi faire? et cela s'évapore encore une fois avec ce qui n'est pas à dire. il faut rester discret, ne pas se méprendre, savoir saisir la vie... ne pas être sage, non mais être existant..empoigner la joie et serrer les dents... apprendre quand être silencieux

au fond je n'aime pas tellement Cyrano et le fait de se battre parce que c'est bien plus beau lorsque c'est inutile. cela n'a besoin d'être beau que lorsque c'est désespéré, et sinon se battre, c'est avoir cette foi perpétuelle et tenace de la vie... sinon quoi d'autre. ... sinon quoi d'autre sinon se battre pour à défaut ne pas être malheureux?

mon voisin a été numero un du top cinquante.. hihi! j'ai de sympathiques images de films qui me reviennent en mémoire. détente, pas de grands mots qui refont surface pour éviter de regarder trop droit. juste pragmatique. les choses qui savent se passer dans le cour des évènements et qui prennent sens autour de moi et que je rencontre.. j'espère les partager. qu'elles soient mystiques, edulcorées ou simples, j'espère pouvoir les partager ces sommes qui nous construisent... je ne sais pas vous mais personne n'est jamais uniquement ses malheurs ou ses joies. Personne même n'est ce qui lui a été épargné ou imposé. nous sommes aussi et bien entendu la part du moment que vivent les autres. ce qui nous dispense de n'être qu'à nous. sans transiger.

du bien lourd et du bien mystérieux pour ces pages électroniques.
je vous souhaite une bonne nuit et evidemment de ne rien lâchez d'ici la!


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